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Les Chaises de Jardin sont là. Fragiles et délicates, elles se posent sur nos épaules et regardent le monde avec pudeur.

GENÈSE DES CHAISES DE JARDIN

La Compagnie des Chaises de Jardin développe un travail où la confrontation des contraires devient moteur de création. Nous cherchons à mettre en tension ce qui semble opposé ou incompatible, afin de faire surgir des formes inattendues d’équilibre et d’harmonie. Là où tout paraît fonctionner trop bien, nous aimons provoquer un déraillement, ouvrir un espace de jeu où l’asymétrie, le décalage et le dysfonctionnel trouvent leur place et deviennent matière poétique.

Cette démarche, loin d’être seulement théorique, s’incarne concrètement sur le plateau à travers l’adaptation de pièces du répertoire, la réécriture des textes et leur mise en scène. Elle s’accompagne aussi d’un engagement social fort : pour nous, l’art n’est pas seulement esthétique, il est un outil de lien, de questionnement et d’émancipation. Nos projets mêlent ainsi création et participation, en donnant voix à ceux qu’on entend peu, en investissant des lieux où l’art n’est pas toujours attendu, et en invitant les publics à prendre part au processus.

Notre ambition est de déplacer le regard porté sur les œuvres et sur le monde, de faire émerger des récits collectifs et de favoriser le vivre-ensemble, en révélant d’autres possibles et d’autres formes d’harmonie.

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Culture de l'antithèse

«La particularité d’associer des choses qui ne s’emboitent pas». Comme une sorte d’antinomie harmonieuse. Autrement dit, faire co-exister de manière fluide des choses qui sont aux antipodes l’une de l’autre. Voilà pourquoi nous parlons ici de la culture de l'antithèse. Dans la langue que l'on travaille avec l'auteur Simon Coutret, cette "antinomie" donne lieu à une parole poétique et burlesque. Comme un langage qui fonctionnerait à l’envers, mais qui, à son insu, apporte de la poésie à la langue

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Du traumatisme au mouvement

Ce mouvement est née d'une vibration, d'une parole qui a émergé lors de différents travaux d'improvisation et d'écriture menés par Simon Coutret et des comédiens.

 

Quelle est cette parole ? Il est difficile de la définir précisément, mais elle se situe quelque part entre la fêlure et le mouvement. Dans sa dernière création "Lola au pays des merveilles", il met en scène des personnages ayant vécu des traumatismes importants dans leur parcours, mais qui, par la rencontre de l’autre, seront poussés par une force de vie qui les reconstruira. Et c’est notamment cela qu'il met en exergue dans son travail. C’est le mouvement qui a lieu entre le traumatisme et la reconstruction. Cette corrélation là fait partie des structures principales de son langage car elle met en forme une dichotomie entre les pôles “chaos et mouvement”. Et c’est de là que naît l’articulation de son écriture.

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